** Cadavre la Résurrection ** Parce qu'on est tous un peu congelé |
| | Les paroles qui tuent | |
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+5janane Jerome lina Gnou Walex 9 participants | |
Auteur | Message |
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Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Les paroles qui tuent Jeu 8 Fév - 3:05 | |
| J'ouvre un topic pour y recenser des musiques (rock principalement) pourvues de paroles qui tuent tout. J'en ai tout un tas en tête, mais vous pouvez m'aider si vous le désirez. Les Cowboys Fringants - Plus rien - Citation :
- Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons Et la fin des étés apportait la moisson Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante Paysages lunaires et chaleur suffocante Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années Alors que mes ancêtres étaient obnubilés Par des bouts de papier que l'on appelait argent Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont levés Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie Ces gens-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence Quand tous les océans ont englouti les îles Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie Ce fut les ouragans et puis les incendies Les tremblements de terre et la grande sécheresse Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies Décimés par millions par d'atroces maladies Puis les autres sont morts par la soif ou la faim Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre Au fond l'intelligence qu'on nous avait donné N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné
Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité... --> Ecouter sur un radio.blog--> Voir le clip | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Jeu 8 Fév - 3:10 | |
| Bon allez, tant que j'y suis, une autre du même niveau : Les Cowboys Fringants - 8 secondes - Citation :
- Toutes les huits secondes
Un enfant crève au tiers-monde Parce qu'y a pas accès à l'eau On dit que dans son pays chaud C'est le soleil qui assèche les ruisseaux
Quand on sait qu'une toute petite fraction De tous ces budgets militaires à la con Pourraient abreuver les humains Leur assurer un lendemain Mais l'occident s'en lave encore les mains
Alors que toutes les huit secondes Se génèrent des profits immondes Chez les grandes multinationales Qui croient que l'droit fondamental D'accès à l'eau doit devenir commercial
Aujourd'hui la source est cotée en bourse Et on se câlice ben d'la ressource On nous dit qu'c'est inépuisable Pas besoin de gestion viable Y'a un signe de piastre au bout de l'eau potable
Pendant qu'les rivières coulent à flots Certains font de l'argent comme de l'eau Sans se soucier des écosysthèmes C'est ben plate à dire mais ça a l'air Qu'c'est ça l'noeud du problème ! Hey !
Toutes les huit secondes Un nouveau cancer qui nous ronge Eau qui devient marchandise Aqueducs qu'on privatise Et gouvernements complices qui improvisent
À Montréal dans les souterrains Ils pompent l'eau qui nous appartient Payent des peanuts pour le produit Et comme ils ont le monopole Font plus de profits que les compagnies d'pétrole
Toutes les huit secondes Je ressens un peu plus de honte Face à cette surexploitation Et à cette triste destruction D'la nature pour la consommation
On nous met devant des faits accomplis Ils jouent la terre au Monopoly Et quand ils se s'ront approprié Les nuages, les oiseaux, les glaciers P't'être qu'y en auront assez
Pendant qu'les rivières coulent à flots Certains font de l'argent comme de l'eau Sans se soucier des écosysthèmes C'est ben plate à dire mais ça a l'air Qu'c'est ça l'noeud du problème ! Hey !
Quand il ne restera que huit secondes Avant la fin de ce monde On r'pensera au genre humain Qui à cause de l'appât du gain Aura amené la planète au bord du ravin Quand il restera que huit secondes...
Toutes les huit secondes Encore plus de colère qui monte Quand je vois mon grand pays d'eau Être mis à sac par des salauds Qui s'foutent d'la vie assis dans leur tour à bureau
Dans ce Québec de forêts et d'or bleu Ces richesses doivent devenir des enjeux Bottons les fesses des décideurs Et devenons des précurseurs Citoyens ! L'avenir commence astheure !! --> Ecouter sur un radio.blog | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Jeu 8 Fév - 15:11 | |
| On retourne en France avec une de mes chansons préférées : Noir désir - L'homme pressé - Citation :
- J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil Ravalé, Homme pressé Mes conneries proférées Sont le destin du monde Je n'ai pas le temps je file Ma carrière est en jeu Je suis l'homme médiatique Je suis plus que politique Je vais vite très vite J'suis une comète humaine universelle Je traverse le temps Je suis une référence Je suis omniprésent Je deviens omniscient J'ai envahi le monde Que je ne connais pas Peu importe j'en parle Peu importe je sais J'ai les hommes à mes pieds Huit milliards potentiels De crétins asservis A part certains de mes amis Du même monde que moi Vous n'imaginez pas Ce qu'ils sont gais
Qui veut de moi Et des miettes de mon cerveau Qui veut entrer Dans la toile de mon réseau
Militant quotidien De l'inhumanité Des profits immédiats Des faveurs des médias Moi je suis riche très riche Je fais dans l'immobilier Je sais faire des affaires Y'en a qui peuvent payer J'connais le tout Paris Et puis le reste aussi Mes connaissances uniques Et leurs femmes que je... Fréquente évidemment Les cordons de la bourse Se relâchent pour moi Il n'y a plus de secrets Je suis le Roi des rois Explosé l'audimat Pulvérisée l'audience Et qu'est-ce que vous croyez C'est ma voie c'est ma chance J'adore les émissions A la télévision Pas le temps d'regarder Mais c'est moi qui les fais On crache la nourriture A ces yeux affamés Vous voyez qu'ils demandent Nous les savons avides De notre pourriture Mieux que d'la confiture A des cochons
Qui veut de moi Et des miettes de mon cerveau Qui veut entrer Dans la toile de mon réseau Vous savez que je suis: Un homme pressé Un homme pressé Un homme pressé J'suis une victime en fait Un homme pressé Un homme pressé Un homme pressé
Je suis un militant quotidien De l'inhumanité Et des profits immédiats Et puis des faveurs des médias Moi je suis riche très riche Je fais dans l'immobilier Je sais faire des affaires Y'en a qui peuvent payer Et puis je traverse le temps Je suis devenu omniprésent Je suis une super référence Je peux toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite très vite Ma carrière est en jeu Je suis l'homme médiatique Moi je suis plus que politique Car je suis un homme pressé Un homme pressé Un homme pressé Un homme pressé Un homme pressé Un homme pressé Love Love Love Dit-on en Amérique Lioubov Russie ex-soviétique Amour Aux quatre coins de la France --> Ecouter sur un radio.blog | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Ven 9 Fév - 0:39 | |
| Imperturbable, je continue mon petit tour d'horizon : Mickey 3d - Respire - Citation :
- Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain Au début y avait rien au début c'était bien La nature avançait y avait pas de chemin Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter Des routes à sens unique il s'est mis à tracer Les flèches dans la plaine se sont multipliées Et tous les éléments se sont vus maîtrisés En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière On a même commencé à polluer le désert
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
D'ici quelques années on aura bouffé la feuille Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil En plein milieu du front ils te demanderont Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens Mais y aura plus personne pour te laver les mains Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés Y avait des animaux partout dans la forêt, Au début du printemps, les oiseaux revenaient
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves Quelque part assassin, ici bien incapable De regarder les arbres sans se sentir coupable A moitié défroqués, 100 pour cent misérables Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin --> Ecouter sur un radio.blog | |
| | | Gnou
Nombre de messages : 44 Age : 38 Date d'inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Ven 9 Fév - 15:14 | |
| un classique du genre:
Saez - Jeune et con
Encore un jour se lève sur la planète France Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd encore
Encore une soirée où la jeunesse France Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien a de sens Alors elle va danser faire semblant d'être heureux Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux
Puisqu'on est jeune et con Puisqu'ils sont vieux et fous Puisque des hommes crèvent sous les ponts Mais ce monde s'en fout Puisqu'on est que des pions Content d'être à genoux Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons a devenir fous
Encore un jour se lève sur la planète France Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse Comme toujours il est huit heure du soir j'ai dormi tout le jour Mais je sais qu'on est quelques milliards a chercher l'amour encore
Encore une soirée ou la jeunesse France Encore elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence Alors elle va danser faire semblant d'exister Qui sait si l'on ferme les yeux on vivra vieux
Puisqu'on est jeune et con Puisqu'ils sont vieux et fous Puisque des hommes crèvent sous les ponts Mais ce monde s'en fout Puisqu'on est que des pions Content d'être à genoux Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons Comme des fous
Encore un jour se lève sur la planète France Et j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Ven 9 Fév - 16:07 | |
| WouHou, quelqu'un qui participe Pour la cause, une de mes chansons préférées, de mon groupe préféré, et qui donne la patate : Téléphone - Ordinaire - Citation :
- Avance, freine,
Ne te retourne pas, regarde devant toi, Vire à gauche, et vire à droite, Je veux filer dans la nuit moite. Appuie, bon dieu, appuie Accélère, accélère. Le vent me fait revivre, Et la nuit, j'ai des frères.
Cherche et trouve Qu'à chacun de tes pas, une autre porte s'ouvre. Et toujours découvrir, Même si le bout du fil est simplement mourir, Fais chauffer les moteurs, Je sais la route par coeur Que me porte la machine, Qui tête en ma poitrine.
Mais plus d'envie, plus d'énergie, Pour chaque jour de ma vie, Servez-moi de l'ordinaire. Plus d'envie, plus d'énergie, Pour chaque jour de ma vie, L'ordinaire, je n'peux pas m'y faire. Non, non, non.
New York, Rome, La Réunion ou d'autres horizons. Partir et puis revenir, Agir, toujours agir si tu n'veux pas mourir. Fais chauffer les moteurs, Ta route va droit au coeur, Et la machine ira loin, Tant que tu tendras ton sein.
Mais plus d'envie, plus d'énergie, Pour chaque jour de ma vie, Servez-moi de l'ordinaire. Plus d'envie, plus d'énergie, Pour chaque jour de ma vie, Servez-moi de l'ordinaire. Plus d'envie, plus d'énergie, Pour chaque jour de ma vie. L'ordinaire, je n'peux pas m'y faire, faire,faire... Plus d'envie, plus d'énergie, pour chaque jour de ma vie --> Ecouter sur un radio.blog (actuellement non disponible) | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Ven 9 Fév - 16:09 | |
| Une dernière pour la route : Téléphone - La bombe humaine - Citation :
- Je veux vous parler
De l'arme de demain Enfantée du monde Elle en sera la fin Je veux vous parler de moi, De vous Je vois a l'intérieur Des images, des couleurs Qui ne sont pas a moi Qui parfois me font peur Sensations qui peuvent Me rendre fou Nos sens sont nos fils Nous pauvres marionnettes Nos sens sont le chemin Qui mène droit a nos têtes
La bombe humaine Tu la tiens dans ta main Tu as l'détonateur Juste a cote du cœur La bombe humaine C'est toi elle t'appartient Si tu laisses quelqu'un Prendre en main ton destin C'est la fin, la fin
Mon père ne dort plus Sans prendre ses calmants Maman ne travaille plus Sans ses excitants Quelqu'un leur vend De quoi tenir le coup Je suis un électron Bombarde de protons Le rythme de la ville C'est ça mon vrai patron Je suis charge d'électricité Si par malheur au cœur De l'accélérateur J'rencontre une particule Qui m'mette de sale humeur Oh, faudrait pas que J'me laisse aller Faudrait pas que J'me laisse aller, non
La bombe humaine, Tu la tiens dans ta main Tu as l'détonateur Juste a cote du cœur La bombe humaine, C'est toi elle t'appartient Si tu laisses quelqu'un Prendre en main ton destin C'est la fin
Bombe humaine C'est l'arme de demain Bombe humaine Tu la tiens dans ta main Bombe humaine C'est toi elle t'appartient Si tu laisse quelqu'un Prendre ce qui te tient C'est la --> Ecouter sur un radio.blog | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 11 Fév - 14:08 | |
| Daran - La pop music - Citation :
- Vous n’avez pas l’impression de vous être fait arnaquer ?
Un pas en avant deux pas en arrière Bientôt un revival de l’année dernière Remix de Best off, greatest hits remasterisés On fait semblant d’avoir tout oublié On fait semblant d’être toujours étonné On ne pense à rien on se met à chanter
Bebop bop bop yeah, c’est ça la pop music Bebop bop bop yeah, c’est ça la pop music
Des paroles débiles sur une musique rythmée Des cris de révoltes climatisés De la musique de jeune jouée par des vieux Ou de la musique de vieux jouée par des jeunes Des piscines en forme de guitare Des guitares en forme de piscine Des gourmettes en or des disques de platine Pour ça il suffit de chanter
Bebop bop bop yeah, c’est ça la pop music Bebop bop bop yeah, C’est ça la pop music
On est jeunes on est vieux on demande des subventions On se coupe les bras les jambes Pour rentrer dans les quotas de diffusion Dans les quotas de diffusion C’est tellement plus facile de se laisser glisser De devenir peu à peu tout ce qu’on détestait C’est pas joli joli c’est même dégueulasse Dégueulasse et pourri comme les dents pourries Dans le bouche grande ouverte qui chante qui chante --> Ecouter sur un radio.blog (actuellement non disponible) | |
| | | lina
Nombre de messages : 14 Age : 41 Localisation : va pas bouger! Date d'inscription : 02/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mar 13 Fév - 18:14 | |
| Passqu'y a encore des utopistes, un peu comme moi.. Y.Noah, Charango - Citation :
- Le ciment dans les plaines
Coule jusqu'aux montagnes Poison dans les fontaines, Dans nos campagnes
De cyclones en rafales Notre histoire prend l'eau Reste notre idéal "Faire les beaux"
S'acheter de l'air en barre Remplir la balance Quelques pétrodollars Contre l'existence
De l'équateur aux pôles, Ce poids sur nos épaules De squatteurs éphémères... Maintenant c'est plus drôle
Puisqu'il faut changer les choses Aux arbres citoyens ! Il est grand temps qu'on propose Un monde pour demain !
Aux arbres citoyens Quelques baffes à prendre La veille est pour demain Des baffes à rendre
Faire tenir debout Une armée de roseaux Plus personne à genoux Fais passer le mot
C'est vrai la terre est ronde Mais qui viendra nous dire Qu'elle l'est pour tout le monde Et les autres à venir
Puisqu'il faut changer les choses Aux arbres citoyens ! Il est grand temps qu'on propose Un monde pour demain !
Puisqu'il faut changer les choses Aux arbres citoyens ! Il est grand temps qu'on s'oppose Un monde pour demain !
Plus le temps de savoir à qui la faute De compter sur la chance ou les autres Maintenant on se bat Avec toi moi j'y crois
Puisqu'il faut changer les choses Aux arbres citoyens ! Il est grand temps qu'on propose Un monde pour demain ! | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mer 14 Fév - 2:09 | |
| Je sais, je ne change pas vraiment de disque : Téléphone - Argent trop cher - Citation :
- Prenez un enfant et faites-en un roi,
Couvrez-le d'or et de diamants Cachez-vous, en attendant, Vous n'attendrez pas longtemps Les vautours tournent autour de l'enfant Le blé a les dents acérées, Et les hyènes vont le dévorer Le môme deviendra banquier Ou le môme sera lessivé, lessivé, lessivé Je dis, argent, trop cher, trop grand, La vie n'a pas de prix Argent, trop cher, trop grand, La vie n'a pas de prix, pas de prix. Pas de prix.
Prends ton meilleur ami, fais-en un ennemi Je t'achète et je te vends Vautre dans le coma du commun des mortels Mon pote, t'es comme un rat, t'es commun, c'est mortel Les vautours tournent autour, toujours Criez "non" à l'esclavage Et payez-leurs de nouvelles cages Faites installer des péages Là ou commence la rage, la rage, la rage
Argent, trop cher, trop grand, La vie n'a pas de prix Je dis, argent, trop cher, trop grand, La vie n'a pas de prix
Un compte bloqué. L'autre à découvert... Maintenant, banque ! 100, 200, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900 Maintenant, banque !
Les vautours tournent autour de nous maintenant Tu en as, tu n'en n'as pas Tu n'as pas vraiment le choix Un mur de briques devant toi Il est temps, dépense-toi, Dépense-toi, dépense-toi
Je dis, argent, trop cher, trop grand, La vie n'as pas de prix Argent, trop cher, trop grand, La vie n'as pas de prix Argent, trop cher, trop grand, La vie n'as pas de prix Argent, trop cher, trop grand, Ma vie n'as pas de prix, pas de prix... --> Ecouter sur un radio.blog | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mer 14 Fév - 2:21 | |
| Signée par "Aubertignac", celle-ci est particulièrement bien écrite. Elle donne un point de vue particulier sur nos vies, représentée comme une stupide partie de flipper en trois balles. Téléphone - Flipper - Citation :
- Chaud devant !
On te donne trois balles, on te donne trois balles On te donne trois balles, la première t'es un môme Tu prends la cadence, tu entre dans la danse Dans la violence dans chocs, tu comprends ta chance Oh ! Dis moi ! Tu sais maintenant comment, tu sais maintenant comment Tu sais maintenant comment ton histoire commence
On joue sa vie comme on joue au flipper Déjà tout môme on flipp' de bumper en bumper On gagne, on perd, et toujours on espère Pouvoir s'en refaire une petite... gratuite ! Gratuite ! Gratuite ! Gratuite...
On te donne trois balles, on te donne trois balles On te donne trois balles, la deuxième t'es un... grand Il faut te démerder, tu commence à ruser, hein Tu cherche un abris et quand tu l'as trouvé Tu te vois éjecté à vitesse grand V Vers le bumper d'en face, qui t'attends dans l'impasse Vers le bumper d'en face, qui t'attends dans l'impasse !
On joue sa vie comme on joue au flipper Déjà tout môme on flipp' de bumper en bumper On gagne, on perd, et toujours on espère Pouvoir s'en refaire une petite... gratuite ! Gratuite ! Gratuite ! Gratuite...
Attention au tilt Attention... au tilt T'as perdu la boule mon gars
Non !
On te donne trois balles, on te donne trois balles On te donne trois balles, la troisième t'es un vieux, vieux, vieux,... trop vieux Tu es très fatigué, tu veux te reposer Tu branle la machine ou tu courbe l'échine, l'échine Le dernier bumper t'envoie dans l'dernier trou Le dernier bumper t'envoie dans l'dernier trou Sur ta tombe y'a écrit Sur ta tombe y'a écrit Sur ta tombe y'a écrit It's more fun to compete, More fun to compete More fun to compete, More fun to compete More fun to compete, More fun to compete More fun to compete, More fun to compete
On joue sa vie comme on joue au flipper Déjà tout môme on flipp' de bumper en bumper On gagne, on perd, et toujours on espère Pouvoir s'en refaire une petite... je dis petite... Ah, non, non petite... Ah ! ...Gratuite ! Gratuite ! Gratuite... --> Ecouter sur un radio.blog (actuellement non disponible) | |
| | | Jerome
Nombre de messages : 49 Age : 43 Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mer 14 Fév - 12:39 | |
| As I Sat Sadly By Her Side - Nick Cave a écrit:
As I sat sadly by her side At the window, through the glass She stroked a kitten in her lap And we watched the world as it fell past Softly she spoke these words to me And with brand new eyes, open wide We pressed our faces to the glass As I sat sadly by her side
She said, "Father, mother, sister, brother, Uncle, aunt, nephew, niece, Soldier, sailor, physician, labourer, Actor, scientist, mechanic, priest Earth and moon and sun and stars Planets and comets with tails blazing All are there forever falling Falling lovely and amazing"
Then she smiled and turned to me And waited for me to reply Her hair was falling down her shoulders As I sat sadly by her side
As I sat sadly by her side The kitten she did gently pass Over to me and again we pressed Our different faces to the glass "That may be very well", I said "But watch the one falling in the street See him gesture to his neighbours See him trampled beneath their feet All outward motion connects to nothing For each is concerned with their immediate need Witness the man reaching up from the gutter See the other one stumbling on who can not see"
With trembling hand I turned toward her And pushed the hair out of her eyes The kitten jumped back to her lap As I sat sadly by her side
Then she drew the curtains down And said, "When will you ever learn That what happens there beyond the glass Is simply none of your concern? God has given you but one heart You are not a home for the hearts of your brothers
And God does not care for your benevolence Anymore than he cares for the lack of it in others Nor does he care for you to sit At windows in judgement of the world He created While sorrows pile up around you Ugly, useless and over-inflated"
At which she turned her head away Great tears leaping from her eyes I could not wipe the smile from my face As I sat sadly by her side Clip sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=__MOjSyLgNc | |
| | | Gnou
Nombre de messages : 44 Age : 38 Date d'inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mer 14 Fév - 15:12 | |
| A gauche toute! L'internationale I Debout ! les damnés de la terre, Debout ! Les forçats de la faim. La raison tonne en son cratère, C'est l'éruption de la fin. Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! Debout ! Le monde va changer de base, Nous ne sommes rien, soyons tout ! Refrain C'est la lutte finale, Groupons-nous et demain, L'Internationale Sera le genre humain ! (bis) II Il n'est pas de sauveur suprême, Ni dieu, ni césar, ni tribun ; Producteurs sauvons-nous nous-mêmes ! Décrétons le salut commun ! Pour que le voleur rende gorge, Pour tirer l'esprit du cachot, Soufflons nous-mêmes notre forge, Battons le fer tant qu'il est chaud ! III Hideux dans leur apothéose Les rois de la mine et du rail Ont-ils jamais fait autre chose, Que dévaliser le travail ? Dans les coffres-forts de la bande Ce qu'il a créé s'est fondu, En réclamant qu'on le lui rende, Le peuple ne veut que son dû. IV L'Etat opprime et la loi triche, L'impôt saigne le malheureux ; Nul devoir ne s'impose aux riches Le droit du pauvre est un mot creux. C'est assez languir en tutelle, L'égalité veut d'autres lois : " Pas de droits sans devoirs " dit-elle, " Egaux, pas de devoirs sans droits " ! V Les rois nous saoulaient de fumées, Paix entre nous, guerre aux tyrans ! Appliquons la grève aux armées, Crosse en l'air et rompons les rangs ! S'ils s'obstinent ces cannibales A faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux. VI Ouvrier, paysans, nous sommes Le grand parti des travailleurs ; La terre n'appartient qu'aux hommes, L'oisif ira loger ailleurs. Combien de nos chairs se repaissent, Mais si les corbeaux, les vautours Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours ! | |
| | | Gnou
Nombre de messages : 44 Age : 38 Date d'inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mer 14 Fév - 15:18 | |
| Et bon, j'allais pas rester sur cette note résolument trop laguilleriste...
L'âge idiot J.Brel
L'âge idiot, c'est à vingt fleurs Quand le ventre brûle de faim Qu'on croit se laver le cœur Rien qu'en se lavant les mains Qu'on a les yeux plus grands que le ventre Qu'on a les yeux plus grands que le cœur Qu'on a le cœur encore trop tendre Qu'on a les yeux encore pleins de fleurs Mais qu'on sent bon les champs de luzerne L'odeur des tambours mal battus Qu'on sent les clairons refroidis Et les lits de petite vertu Et qu'on s'endort toutes les nuits Dans les casernes
L'âge idiot, c'est à trente fleurs Quand le ventre prend naissance Quand le ventre prend puissance Qu'il vous grignote le cœur Quand les yeux se font plus lourds Quand les yeux marquent les heures Eux qui savent qu'à trente fleurs Commence le compte à rebours Qu'on rejette les vieux dans leur caverne Qu'on offre à Dieu des bonnets d'âne Mais que le soir on s'allume des feux En frottant deux cœurs de femmes Et qu'on regrette déjà un peu Le temps des casernes
L'âge idiot c'est soixante fleurs Quand le ventre se ballotte Quand le ventre ventripote Qu'il vous a bouffé le cœur Quand les yeux n'ont plus de larmes Quand les yeux tombent en neige Quand les yeux perdent leurs pièges Quand les yeux rendent les armes Qu'on se ressent de ses amours Mais qu'on se sent des patiences Pour de vieilles sur le retour Ou des trop jeunes en partance Et qu'on se croit protégé Par les casernes
L'âge d'or c'est quand on meurt Qu'on se couche sous son ventre Qu'on se cache sous son ventre Les mains protégeant le cœur Qu'on a les yeux enfin ouverts Mais qu'on ne se regarde plus Qu'on regarde la lumière Et ses nuages pendus L'âge d'or c'est après l'enfer C'est après l'âge d'argent On redevient petit enfant Dedans le ventre de la terre L'âge d'or c'est quand on dort Dans sa dernière caserne | |
| | | janane
Nombre de messages : 25 Age : 39 Date d'inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mer 14 Fév - 18:52 | |
| Un peu dans le meme registre, des paroles qui tuent super connues mai que j'adore donc je met quand meme:
Le chant des partisants
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme ! Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. Montez de la mine, descendez des collines, camarades, Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades; Ohé les tueurs, à la balle et au couteau tuez vite ! Ohé saboteur, attention à ton fardeau, dynamite ! C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères, La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue nous on crève
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe ; Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute. | |
| | | Jerome
Nombre de messages : 49 Age : 43 Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 18 Fév - 11:55 | |
| Road to Peace - Tom Waits a écrit:
- Young Abdel Mahdi (Shahmay) was only 18 years old,
He was the youngest of nine children, never spent a night away from home. And his mother held his photograph, opening the New York Times To see the killing has intensified along the road to peace
There was a tall, thin boy with a whispy moustache disguised as an orthodox Jew On a crowded bus in Jerusalem, some had survived World War Two And the thunderous explosion blew out windows 200 yards away With more retribution and seventeen dead along the road to peace
Now at King George Ave and Jaffa Road passengers boarded bus 14a In the aisle next to the driver Abdel Mahdi (Shahmay) And the last thing that he said on earth is "God is great and God is good" And he blew them all to kingdom come upon the road to peace
Now in response to this another kiss of death was visited upon Yasser Taha, Israel says, is an Hamas senior militant And Israel sent four choppers in, flames engulfed, tears wide open And it killed his wife and his three year old child leaving only blackened skeletons
It's found his toddlers bottle and a pair of small shoes and they waved them in front of the cameras But Israel says they did not know that his wife and child were in the car There are roadblocks everywhere and only suffering on TV Neither side will ever give up their smallest right along the road to peace
Israel launched it's latest campaign against Hamas on Tuesday Two days later Hamas shot back and killed five Israeli soldiers So thousands dead and wounded on both sides most of them middle eastern civilians They fill the children full of hate to fight an old man's war and die upon the road to peace
"And this is our land we will fight with all our force" say the Palastinians and the Jews Each side will cut off the hand of anyone who tries to stop the resistance If the right eye offends thee then you must pluck it out And Mahmoud Abbas said Sharon had been lost out along the road to peace
Once Kissinger said "we have no friends, America only has interests" Now our president wants to be seen as a hero and he's hungry for re-election But Bush is reluctant to risk his future in the fear of his political failures So he plays chess at his desk and poses for the press 10,000 miles from the road to peace
In the video that they found at the home of Abdel Mahdi (Shahmay) He held a Kalashnikov rifle and he spoke with a voice like a boy He was an excellent student, he studied so hard, it was as if he had a future He told his mother that he had a test that day out along the road to peace
The fundamentalist killing on both sides is standing in the path of peace But tell me why are we arming the Israeli army with guns and tanks and bullets? And if God is great and God is good why can't he change the hearts of men? Well maybe God himself is lost and needs help Maybe God himself he needs all of our help Maybe God himself is lost and needs help He's out upon the road to peace
Well maybe God himself is lost and needs help Maybe God himself he needs all of our help And he's lost upon the road to peace And he's lost upon the road to peace Out upon the road to peace. | |
| | | Walex
Nombre de messages : 58 Age : 43 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 18 Fév - 18:45 | |
| Vu l'allure dramatique de certaines discussion sur le forum dernièrement, je me permet de vous faire part des paroles d'un chanson de Barbara, paroles reprises récemment par Jean-Louis Aubert (comment ça encore Téléphone ?) Barbara - Le jour se lève encore - Citation :
- Quand tu n'y crois plus, que tout est perdu
Quand trompé, déçu, meurtri Quand assis par terre, plus rien pouvoir faire Tout seul, dans ton désert Quand mal, trop mal, on marches à genoux Quand sourds les hommes n'entendent plus le cri des hommes
Tu verras, l'aube revient quand même Tu verras, le jour se lève encore Même si tu ne crois plus à l'aurore Tu verras, le jour se lève encore Le jour se lève encore
La terre saigne ses blessures Sous l'avion qui crache la mort Quand l'homme chacal tire à bout portant Sur l'enfant qui rêve, ou qui dort Quand mal, trop mal, tu voudrais larguer Larguer, tout larguer Quand la folie des hommes nous mène à l'horreur Nous mène au dégoût
N'oublies pas, l'aube revient quand même Même pâle, le jour se lève encore Etonné, on reprend le corps à corps Allons-y puisque le jour se lève encore Le jour se lève encore
Suivons les rivières, gardons les torrents Restons en colère, soyons vigilants Même si tout semble fini N'oublions jamais qu'au bout d'une nuit Qu'au bout de la nuit, qu'au bout de la nuit
Doucement, l'aube revient quand même Même pâle, le jour se lève encore, étonné, on reprend le corps à corps Continues, le soleil se lève encore Tu verras, le jour se lève encore Tu verras, le jour se lève encore Même si tu ne crois plus à l'aurore Tu verras, le jour se lève encore Le jour se lève encore Le jour se lève encore Le jour se lève encore Encore Encore... --> Ecouter sur un radio.blog (vous trouverez surtout la version de JLA) | |
| | | Nikess
Nombre de messages : 136 Age : 41 Localisation : Marlenheim Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 18 Fév - 21:14 | |
| - Citation :
- John Pucc' Chocolat :
Combien de bonnes âmes s'attendriront sur notre parcours Peut-être les mêmes qui à l'ancienne n'auraient jamais cru qu'en ce jour Le soleil caresserait nos ailes en donnant raison à notre zèle P'tite tête tu m'traitais de brêle... mes ambitions tu t'foutais d'elles.. Mais hélas, pour ta gouverne, sache qu'on a bien repris les rênes Aussi sûr qu'on se démène pour ne jamais plus être à la traine On nous disait qu'ça craint là d'où l'on vient pour compter vivre de nos passions Au point qu'elles nous consument à petit feu sans rémission J'ai dû slalomer pieds nus et sans skis Il m'a fallu traverser la toundra et plus sans huskies Pour devenir maître de mon devenir j'ai frôlé la crucifixion Mais j'en ai conclu que nos rêves sont à notre portée Encore faut-il accepter de souffrir pour les mériter Alors si tu doutes et qu't'en as marre surtout n'enterre jamais l'espoir Sur la pendule des acharnés à tout moment « ça peut chémar » !
Grand Corps Malade : Des projets, nous et nos potes, on en a eu plein nos poches Trouver la bonne idée au bon moment pour ne pas rater le coche Quels que soient les domaines : social, culture ou dans le sport Il nous fallait tenter notre chance, on ne pouvait pas avoir tort Des idées les plus farfelues aux projets les plus tangibles Etions-nous simplement têtus, rien ne paraissait inaccessible Le plus grand des océans devenait pour nous une petite mare Lorsque cette phrase résonnait : « je te jure ça peut chémar »
JPC : Ma raison d'être a pris le pas sur ma raison sociale A toutes les prisons du paraître j'ai mis un retourné facial Aviez-vous remarqué que l'ascenseur social est bloqué Et qu'les experts ont bien mieux à faire que d'le réparer Sur ma lancée j'devais poursuivre alors j'ai pris les escaliers Mais à ma grande surprise, y'avait plus de marches après le premier palier On a donc dû relever les manches, taffer dur même les dimanches, quitte à se faire bébar Et dans nos têtes on se répétait en boucle « t'inquiète, un jour ça va chémar » !
GCM : Je me souviens même plus vraiment quel était notre but final Voir le quotidien différemment, tenter un truc original Evidemment ne soyons pas naïfs, on voulait aussi faire des sous Mais si c'était le seul objectif, on aurait souvent été déçus Finalement notre ambition, c'était de se créer des rêves S'offrir une vraie récréation, que le réel nous offre une trêve Et puis surtout être fiers de construire avec ses potes On avait besoin de ça, grandir pour changer d'époque Combien d'heures accumulées en bas de chez toi dans la voiture A refaire le monde et à refaire notre futur Combien d'idées d'excités on a citées au pied de ta cité Et si t'es comme moi, tu referais la même sans hésiter
JPC : A tous les gosses meurtris de briller dans l'indifférence D'une société qui les néglige puis les accuse de nonchalance Un hymne à Mère Patrie qui brise le talent et passe son cri sous silence Une clameur se fait entendre et bat la mesure en cadence « France ! » des fois je te hais, parfois tu m' émeus Mais souvent je me tais car je sais qu'au fond je t'aime... Mais il serait temps que tu rendes hommage à tous ces talents détruits Fais donc ton tri au mérite et il y aura beaucoup moins d'aigris Beaucoup moins de jeune épris du lointain modèle états-unien Parce que réussir ailleurs reste encore le seul moyen d'obtenir ton soutien Si beaucoup se barrent, c'est pour chasser des chimères aut'part que dans leurs cauchemars Rappelle-les sur tes terres et montre-leur qu'ici aussi pour eux ça peut chémar !
GCM : Alors on a monté des projets loin des projecteurs Pour éviter les projectiles des rageurs jeteurs de sorts Est-ce la mentalité de banlieue ou la mentalité française Mais les meilleures idées sont souvent celles qui se taisent Doit-on vraiment changer d'envie ou changer d'environnement Pour se fixer des objectifs et les atteindre ouvertement Des mecs qui te jettent le mauvais oeil, on en connaît depuis le préau Je dois avouer que même entre nous, on s'est pas toujours tirés vers le haut Mais fini de s'imposer notre propre censure, on n'a pas de sang sur les mains Alors pourquoi ne pas être sûrs qu'on est sur le bon chemin Nous n'étions pas forts mais ce passé nous a formés et plus jamais je me marre Quand j'entends cette phrase résonnait : "Je te jure ça peut chémar". | |
| | | Nikess
Nombre de messages : 136 Age : 41 Localisation : Marlenheim Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 18 Fév - 21:21 | |
| - Citation :
- Rouda : Qui a dit un jour que les paroles s'envolent et que les écrits restent
Et qui dira que cette histoire ne fut qu'une parabole de deux poètes à la plume trop leste Des montagnes de l'Est elle traverse les rivières du grand Ouest Puis serpente et s'entête jusqu'à se fondre dans l'asphalte
GCM : C'est l'histoire d'un récit qui traverse le monde comme tu tournes les pages de ton atlas On m'a dit qu'il était conté par un mec très vieux, je parle pas du Père Fouras Mais d'un ancien respecté à la voix aussi profonde que les rides de son visage Je te parle de son récit qui pendant des décennies a traversé plus d'un paysage
Rouda : C'est l'histoire d'un tour du monde d'une course autour de la planisphère Un moment hors de l'espace-temps où les secondes se comptent en millénaires Ce n'est pas un conte mais un poème mi-phénomène paranormal Mi-parole libre qui se promène forcément ça se passe à l'oral
GCM : C'est l'histoire d'un voyage fantastique auquel ont participé plus d'un élément Qui, lors d'une existence classique, ne se croisent pas forcément Ce voyage un peu magique, comme tout le monde tu en as entendu parler Moi je l'ai connu un soir de pleine lune devant un grand ciel étoilé
Rouda : Moi je crois bien que c'est le vent qui est venu me la souffler Et ça m'a fait l'effet d'un sédatif car à vrai dire ça m'a troublé
GCM : Cette histoire, je donnerais tout pour connaître son origine exacte T'sais quoi Rouda on va remonter à sa source chacun de son côté, tel est notre pacte
Rouda : Ok Grand Corps Malade je te souhaite une balade planétaire Je te laisse donner le top départ et le choix dans l'hémisphère
GCM : Tu devras fouiller dans 2 continents, moi 3, s'il faut on se retrouve dans 10ans Mais comme j'ai plus de terres que toi, tu te taperas aussi le fond des océans Bon voyage ! Que le meilleur gagne !
Rouda : J'ai commencé à observer les territoires les plus classiques Le tableau noir des facultés aux discours très académiques J'ai entendu les cris d'une parole qui s'endort dans des débats soporifiques Des conférences, des galeries d'art et même des visites guidées au coeur des quartiers historiques
GCM : J'ai commencé ma quête en questionnant mon voisin de palier Il est tellement vieux qu'à un bout de cette histoire il est forcément lié Il m'a conseillé d'enquêter dans un petit village montagnard Mais les gens que j'ai croisés là-bas avaient étrangement perdu la mémoire
Rouda : Sur mon itinéraire j'avais quelques antiquaires Je n'y ai trouvé que des mots en vieux français et des paroles pleines de poussière J'ai rencontré deux trois coiffeurs et leurs récits légendaires A la racine j'ai tout compris de la théorie de la pesanteur J'ai donc pris de la hauteur j'ai fait pas mal d'aller-retours J'ai été rapide ou plein de lenteur mais la durée de mon parcours S'étale sur le Maghreb et ses conteurs jusqu'aux tavernes de Singapour Des tribus nomades d'orateurs aux temples de Kuala Lumpur J'ai vu des mots d'absence des mots laissés sur une porte et même des mots d'amour J'ai parfois pris le mauvais sens et plus j'ai fait la connaissance des nouveaux troubadours GCM : J'ai compris que c'que je cherchais avait quelque chose de secret Et que cette histoire était fragile comme un mot écrit à la craie Je scrutais la nuit dans des ruelles sombres aux odeurs de pisse Quand un vieux clochard me lança enfin sur une bonne piste Il m'a dit d'aller interroger un scientifique, j'étais d'accord Mais celui-ci m'a rien appris, j'ai juste révisé le théorème de Pythagore Alors je suis allé voir les plus grands philosophes du continent Mais ils m'ont saoulé, j'préfèrais encore mon vieux voisin incontinent J'ai rencontré des tas de personnes, de Reykjavik à Pékin Des groupes de jeunes rappeurs aux vieux griots africains... mais en vain
GCM & Rouda : J'ai vu des mots tendres, j'ai vu des mots d'excuse, j'ai vu des gros mots J'ai vu des mots à prendre des mots qui accusent et même des mots en trop J'ai vu des mots passants, j'ai vu des mots vexants, j'ai vu des mots tranchants comme un pieux J'ai vu des mots qui immobilisent des mots sans mobile et même des mots creux J'ai vu des Mohammed, j'ai vu des Mauricette J'ai surtout vu que j'avais fait ce voyage pour rien J'ai vu de mauvais mots, j'ai vu des bons moments Et que finalement la source n'était pas si loin Cette histoire, c'est la tienne, c'est la mienne, elle est bien réelle C'est l'histoire du langage universel faîtes qu'elle soit éternelle J'sais pas pour toi Grand Corps Malade mais notre fin de texte me semble un peu trop solennelle C'est vrai Rouda mais l'important c'est peut-être juste qu'elle soit belle Ca leur paraîtra peut-être bête encore plus con que deux poètes Mais j'ai encore envie de la dire : que vive la parole libre ! En tout cas c'qui est net, c'est que cette histoire vit dans toutes nos têtes Et qu'on continueras à la vivre jusqu'aux toutes dernières pages de notre propre livre Bon voyage ! Que le meilleur gagne ! | |
| | | Gnou
Nombre de messages : 44 Age : 38 Date d'inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 18 Fév - 22:15 | |
| ah un fan de grd corps malade une de mes préférées (j'adore qd il déclame ca sans perdre son sérieux un seul instant): Le corps humain est un royaume ou chaque organe veut être le roi Il y a chez l'homme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi Cette lutte permanente est la plus grosse source d'embrouille Elle oppose depuis toujours la tête, le coeur et les couilles Que les demoiselles nous excusent si on fait des trucs chelous Si un jour on est des agneaux et qu'le lendemain on est des loups C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps La tête, le coeur, les couilles discutent mais ils sont jamais d'accords Mon coeur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir Mais ma tête est un soldat qui s'laisse rarement attendrir Mes couilles sont motivées, elles aimeraient bien pé-cho cette brune Mais y'en a une qui veut pas, putain ma tête me casse les burnes Ma tête a dit a mon coeur qu'elle s'en battait les couilles Si mes couilles avaient mal au coeur et qu'ça créait des embrouilles Mais mes couilles ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'coeur Et comme mon coeur n'a pas d'couilles, ma tête n'est pas prête d'avoir peur Moi mes couilles sont têtes en l'air et ont un coeur d'artichot Et quand mon coeur perd la tête, mes couilles restent bien au chaud Et si ma tête part en couilles, pour mon coeur c'est la défaite J'connais cette histoire par coeur, elle n'a ni queue ni tête Moi les femmes j'les crains, autant qu'je suis fou d'elles Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est un sacré bordel J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment qu'je fouille Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon coeur et mes couilles. | |
| | | Jerome
Nombre de messages : 49 Age : 43 Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Lun 19 Fév - 14:55 | |
| - SPR Zamal & Les Frères du Ghetto a écrit:
Je soutiens l'opération, la circulation des passements de jambe. Pendant que je fais un dépassement dans le son. J'prends les règles en main, accélération. J'pousse en avant le respect même en cas d'erreur d'appréciation. Ca c'est du foot ! En règlement intérieur chronométré par le délégué de la F.F.F. Au mieux je me conforme aux règles. Sur des surfaces kilométrées. Faut que tu sois capable. Car je soutiens l'opération, la passion, la circulation du ballon. Ca c'est du foot ! Tout ce que je sais de la morale je le dois au football. Je maintiens la pression. | |
| | | fredouille Admin
Nombre de messages : 178 Age : 41 Localisation : Mord-le-Nem Date d'inscription : 21/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Lun 19 Fév - 23:19 | |
| | |
| | | R.I.P
Nombre de messages : 113 Age : 45 Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mar 20 Fév - 13:19 | |
| c ma prefere!!!!!!!!!!!!! | |
| | | Gnou
Nombre de messages : 44 Age : 38 Date d'inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Mar 20 Fév - 15:26 | |
| je suis pas sûre d'avoir compris toutes les paroles car il y a trop de sens cachés, il faut que je me penche dessus sérieusement et que je reprenne mes bonnes vieilles méthodes d'étude de texte... sinon j'adore la mélodie, les accords de guitare et tout et tout de quoi remplir un peu la rubrique "paroles de cadavre"... | |
| | | Jerome
Nombre de messages : 49 Age : 43 Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Re: Les paroles qui tuent Dim 4 Mar - 15:07 | |
| - Faf Larage a puisé aux confins du Verbe et a écrit:
- Ta meuf, c’est une caille, mec
Elle met des coups d’tête Elle fume, elle boit, elle s’la pète Elle est dingue, elle est raide, elle est pas nette Elle met des balayettes, c’est une caille-ra Ta meuf, c’est une caille, mec Elle met des coups d’tête Elle fume, elle boit, elle s’la pète Elle est dingue, elle est raide, elle est pas nette Elle met des balayettes, c’est une caille-ra
Ta meuf, c’est une caille, mec, elle est grave, mec Mais sérieux, tout l’monde en a marre, mec Elle se comporte comme le pire des mecs Elle s’la pète, elle met des coups d’tête et des balayettes En Stan Smith et 501 serré Elle traîne la jambe, façon Kaiser Sauzé (t'es fou !) Elle pisse debout en chantant « Le crime paye » (Et ses dents en or, on croit qu'elle va nous bouffer) Elle dort avec ses pitt’ et ses rott’ Dans la cuisine, elle organise des combats de coqs Elle est fons-dé, fais gaffe à son Crew, le lady Unit Gilets par-balle et tatoo Pire que les Crips et les Bloods, elles ont toujours les boules C’est pas les Pussicat Dolls, elles, elles te coupent les couilles (Aïe ! C’est chaud !) Et l’autre jour, on m’a volé mon blouson J’dis pas qu’c’est elle, mais putain, j’ai des soupçons
Refrain : Ta meuf, c’est une caille, mec Elle met des coups d’tête Elle fume, elle boit, elle s’la pète Elle est dingue, elle est raide, elle est pas nette Elle met des balayettes, c’est une caille-ra Ta meuf, c’est une caille, mec Elle met des coups d’tête Elle fume, elle boit, elle s’la pète Elle est dingue, elle est raide, elle est pas nette Elle met des balayettes, c’est une caille-ra
Quand elle traîne avec nous, c’est glauque Attends, la meuf elle a un glock Elle a braqué un boucher pour une entrecôte C’est l’autre jour, quand on a fait les courses On l’a retrouvée torchée au rayon bière, à Carrefour Je sais pas pourquoi tu la kiff, elle est pas sexy Quand on sort, elle tape des mecs pour de la sensi Pour faire un barbecue, elle a brûlé ma 106 (Oh !) Pour s’excuser, elle m’a taxé ma montre suiSse On peut pas mater la télé chez toi Y en a que pour Scarface et pour Tony Montana « Tu veux la guerre ? » « Non ! Y en a marre de la guerre ! » Elle nous fait peur, tu piges, quand elle est là, on se chie d’ssus Les mecs se sont mis au karaté, au jujitsu Tu la croises dans la rue, au mieux elle te vomit d’ssus Et t’as vu tout ses bijoux en affaire J’en ai offert à ma mère, c‘est pas de l’or c’est du fer
Refrain
Ta meuf, c’est trop une caille-ra « Eh, vas-y, fais fumer toi ! Qu’est’c’qui y a ? Putain ! Qu’est’c’qui y a, qu’est’c’qui y a ? J’m’en bats les couilles ! » Ta meuf, c’est trop une caille-ra « Mais ça va pas ou quoi là, sa mère ! J’suis vénère, putain ! Ahhh ! »
Je vais pas parler dans son dos, c’est pas mon genre Chaque fois qu’elle croise un agent, à la clé, un jugement Ses roues arrières, son GSXR et son holster Traînent des commissaires sur le goudron, derrière (Ahhh !) Le cartier est désert quand elle a ses règles Hier, elle a pé-cho ton cousin sur la poubellE (Oh, c’est pas vrai !) Elle deal devant les maternelles (c’est abusé) Elle est même maudit par l’éternel (Ouah !) D’ailleurs, j’suis sûr qu’elle est impliquée dans la mort de Tupac Quand elle se lève, on dirait Tyson sous crack Et les mecs, elle leur fout la main au cul (Oh) Si tu lui plait, c’est mort, elle te casse le c… Pas d’respect, elle est comme ça Ta meuf, c’est une caille-ra et elle nous kiff pas Et dis lui tout, j’men fou, on est à bout Demain, je me casse au Pérou
Refrain
Ta meuf, c’est trop une caille-ra (Ohohoh..) Ta meuf, c’est trop une caille-ra (Ohohoh..) Maximum respect | |
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